On a souvent du Congo une vision de désolation, de pauvreté, de violence, de guerre. Ce numéro témoigne comme en contrepoint de la vitalité créatrice de Kinshasa. On y a largement donné la parole à des artistes de toutes disciplines (écrivains, musiciens, acteurs, metteurs en scène, plasticiens). Ils ont en commun une formidable énergie communicative et joyeuse, un courage et une détermination pour créer dans des conditions de dénuement à des années lumières du confort dont jouissent les artistes en Europe. The image we have of Congo is often one of desolation, poverty, violence and war. This issue bears witness to quite another aspect of the country – the great creative vitality of Kinshasa. We have “given the floor” to artists of all disciplines – writers, musicians, actors, directors, plastic artists – all passionate in their desire to tell us stories of hope, with the courage and determination to be creative despite levels of deprivation light years away from the relative comfort which is the privilege of artists based in Europe.
Quand Kinshasa s’éveille
Depuis l’indépendance de la République Démocratique du Congo en 1960, les institutions culturelles étrangères présentes à Kinshasa ont apporté un appui et des bouffées d’oxygène pour les créateurs kinois. Le Centre Wallonie- Bruxelles ouvert en 1986 à Kinshasa, a maintenu une présence permanente dans la ville, y compris durant les années de troubles et de guerre. Avec le Centre culturel français, ce sont les deux principaux soutiens officiels aux artistes congolais (l’aide publique congolaise à l’art et à la création…
































